Giorgio Mustacchi. No, non è uno scherzo, è proprio il vero nome e cognome di Georges Moustaki! Che dire di "Le métèque" (lo straniero, come ce lo proposero in italiano, sul finire degli anni sessanta!)? Del suo modo accattivante di cantare, quasi in punta di piedi? Solo che mi piace. Non ha una gran voce, certo, ma mi piace. Mi piacciono i suoi testi. A partire da "Les amis de Georges", in cui il "Georges" in questione è Brassens, e non Moustaki! E diciamo che Brassens ne esce come merita.
Les amis de Georges étaient un peu anars
Ils marchaient au gros rouge et grattaient leurs guitares
Ils semblaient tous issus de la même famille
Timides et paillards et tendres avec les filles
Ils avaient vu la guerre ou étaient nés après
Et s'étaient retrouvés à Saint-Germain-des-Prés
Et s'il leur arrivait parfois de travailler
Personne n'aurait perdu sa vie pour la gagner
Les amis de Georges avaient les cheveux longs
A l'époque ce n'était pas encore de saison
Ils connaissaient Verlaine, Hugo, François Villon
Avant qu'on les enferme dans des microsillons
Ils juraient, ils sacraient, insultaient les bourgeois
Mais savaient offrir des fleurs aux filles de joie
Quitte à les braconner dans les jardins publics
En jouant à cache-cache avec l'ombre des flics
Les amis de Georges, on les reconnaissait
A leur manière de n'être pas trop pressés
De rentrer dans le rang pour devenir quelqu'un
Ils traversaient la vie comme des arlequins
Certains le sont restés, d'autres ont disparu
Certains ont même la Légion d'honneur - qui l'eût cru?
Mais la plupart d'entre eux n'ont pas bougé d'un poil
Ils se baladent encore la tête dans les étoiles
Les amis de Georges n'ont pas beaucoup vieilli
A les voir on dirait qu'ils auraient rajeuni
Le cheveu est plus long, la guitare toujours là
C'est toujours l'ami Georges qui donne le la
Mais tout comme lui ils ne savent toujours pas
Rejoindre le troupeau ou bien marcher au pas
Dans les rues de Paris, sur les routes de province
Ils mendient quelquefois avec des airs de prince
En chantant des chansons du dénommé Brassens
Altre canzoni, come "Le facteur", possono, a mio avviso, essere considerate "deandreiane". E con questo intendo dire che se Fabrizio De André ne avesse fatto una "cover", con la sua voce, le avrebbe reso immortali; perlomeno nell'ambito delle combriccole di vedove, più o meno allegre.
Le jeune facteur est mort
Il n'avait que dix-sept ans
L'amour ne peut voyager
Il a perdu son messager
C'est lui qui venait chaque jour
Les bras chargés de tous mes mots d'amour
C'est lui qui portait dans ses mains
La fleur d'amour cueillie dans ton jardin
Il est parti dans le ciel bleu
Comme un oiseau enfin libre et heureux
Et quand son âme l'a quitté
Un rossignol quelque part a chanté
Je t'aime autant que je t'aimais
Mais je ne peux le dire désormais
Il a emporté avec lui
Les derniers mots que je t'avais écrits
Il n'ira plus sur les chemins
Fleuris de roses et de jasmins
Qui mènent jusqu'à ta maison
L'amour ne peut plus voyager
Il a perdu son messager
Et mon coeur est comme en prison...
Il est parti l'adolescent
Qui t'apportait mes joies et mes tourments
L'hiver a tué le printemps
Tout est fini pour nous deux maintenant
E poi come potrei non amare un cantautore che fuma, e parla di gitanes?
"Tu portes ma chemise
Et je mets tes colliers
Je fume tes gitanes
Tu bois mon café noir
............................"
(Je ne sais pas où tu commences)
Ancora contatti con De André? Si, almeno con il De André de "La buona novella"!. Li possiamo trovare in "Joseph".
"Tu aurais pu, mon vieux Joseph
Prendre Sarah
Ou Deborah
Et rien ne serait arrivé
Mais tu as preféré Marie"
E deandreiana è, nell'incedere, anche "Votre fille a vingt ans", scritta a quattro mani insieme a Serge Reggiani (un altro "cantante" da riscoprire!). Si proprio lui. Reggiani: quello che muore alla fine del film "Tutti a casa" di Comencini, il miglior saggio mai realizzato sulla liberazione italiana.
Si. Mi piace Moustaki. Mi piace perchè dice che è tempo di vivere!
"Nous prendrons le temps de vivre
D'être libres, mon amour
Sans projets et sans habitudes
Nous pourrons rêver notre vie "